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Le blog de de l'image aux mots
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"A l'ombre du monde"

"A l'ombre du monde"

"A l'ombre du monde"


© TomaBw 2009

"De l'obscurité naît la lumière"

Amaury Quétel

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"Sous l'AKA nocturne"

 

Ce monde a du plomb dans l'aile et du vomi dans les narines.

Il récupère l'insane tant que possible face à la lumière de son antithèse qui le défie.

 

Et nous y sommes :

à l'ombre du monde

à la clarté de l'image.

Dissociés de l'hécatombe car

par définition néants tout près ainsi qu'à des kilomètres à la fois.

 

Bien que spectateurs restons actifs

bien que rétifs participons et vengeons les avortés par climat social inconstructif.

 

De noir vêtus insurrection est notre synonyme,

sous l'AKA nocturne même en plein jour

nos consciences subissent mais s'envolent

elles s'épanouissent dans vos bas-fonds et

prennent le sens de la mesure.

 

Un zéro pour hérétique mais un frisson pour devenir

dans le refus de vos clartés assombries de l'infertilité des grands vides.

Nous nous éloignons tant que plus et sans répit.

Identité en crescendo affirmation voilà nos vies.

 

OlinshA

 

 

"A l'ombre du monde"

 

Lorsque j'aurai vaincu mes démons singuliers

Exploré  les méandres du dessin tremblant

Qui scelle mon visage d'un masque troublant

Lorsque j'aurai vécu mon destin cavalier

 

J'enivrerai mon âme à la lisière blonde

Du jour évanescent qui dissoudra mes craintes

Le soleil balbutiant sa dernière complainte

J'enivrerai mon âme de l'ombre du monde

 

Lors je m'inclinerai pour desserrer les liens

Qui maintiennent mon masque au bec fier et puissant

Laissant voir la hantise de ce nez absent

Cette figure vide cet infâme rien

 

Tu viendras m'inviter à la valse funèbre

Comme si j'attendais l'ouverture du bal

Le regard implorant les premières étoiles

Tu viendras m'inviter à me fondre aux ténèbres

 

Scylliane Mohan

 


"Dans l'ombre du monde"

 

Il contemple ses petites marionnettes.

Elles s'agitent comme les feuilles au vent,

D'indécision, ces mouvements girouettes.

Il surveille les hommes, ses frêles enfants.

 

Ses murmures insufflent une vie nouvelle,

Qui de l'aura de son choix les enveloppe.

De joie en désespoir leurs actes ruissellent,

Le faisant jouir du kaléidoscope.

 

Mais souvent passif, lassé du jeu planète,

Il médite sur leur évolution. Et las,

Il contemple ses petites marionnettes.

Elles s'agitent comme les feuilles au vent.

 

Alice Mazuay